Le millésime 2020 en primeurs déjà très prometteur
Découvrez la tendance et les prévisions des spécialistes pour le millésime 2020 des vins de Bordeaux en Primeurs. Une année qui s'annonce remarquable !
Découvrez la tendance et les prévisions des spécialistes pour le millésime 2020 des vins de Bordeaux en Primeurs. Une année qui s'annonce remarquable !
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La Semaine des Primeurs des vins de Bordeaux s'est déroulée jusqu'à fin avril 2021. Les professionnels et critiques du monde entier ont pu estimer la qualité du millésime 2020, avant sa commercialisation en primeur à partir de mai. La qualité est au rendez-vous, malgré les challenges de l'année qui n'étaient pas seulement climatiques. Le millésime s'annonce remarquable pour la plupart des propriétaires de domaine du vignoble de Bordeaux, avec hélas des rendements relativement faibles pour certaines appellations. Qualité des cépages, lenteur de maturation des grains due à ces terroirs d'exception et au travail de la vigne : voilà un millésime qui augure le velouté des vins rouges et le fruité des vins blancs, dans la fraîcheur emblématique des grands vins de Bordeaux. Une réussite pour les châteaux qui offrent avec brio la générosité de ce millésime plein de contrastes. Les mises en bouteille ne sont évidemment pas faites car l'élevage des primeurs est encore en cours, mais lors de la dégustation, les experts sont unanimes : ce millésime 2020 annonce assurément des vins de très longue garde !
Le jeu des ressemblances et des divergences entre le nouveau millésime en primeur et les années précédentes est un exercice incontournable. Mais l'année 2020 semble se passer de toute comparaison tant elle est inédite. Retour sur les challenges de l'année écoulée pour comprendre :
Vendanges masquées et gantées, côté production, il a fallu se plier aux contraintes dictées par la pandémie. Confinements à répétition entraînant le manque d'anticipation pour accomplir les tâches à temps, le calendrier du vigneron a été un véritable casse-tête et tour de force car le travail dans les vignes n'attend pas : il est rythmé chaque saison. Forcément, l'année 2020 a été plus chaotique que les précédentes, si on considère le contexte de la pandémie et le chamboulement des productions, mais le soin nécessaire à la vigne et à la qualité du raisin a été rondement mené ! On peut saluer la manœuvre.
Côté négoce, la crise a profité au commerce du vin avec la fermeture des bars et il est rassurant de constater que les Français n'ont pas renoncé à leur art de vivre. Le vin reste un produit qui intéresse les amateurs sur le court et le long terme, malgré les nouvelles contraintes. Hors de nos frontières, sa consommation n'est pas non plus en berne. Voilà qui laisse espérer pour cette année encore, un vif attrait pour les vins de Bordeaux en primeur, autant en France qu'à l'export.
Les dérèglements du climat en finissent même par être pris en compte par anticipation tant leur lots de faits inhabituels influent sur la qualité du raisin. La météo des saisons de 2020 a été en dents de scie : un hiver clément, un printemps maussade et un été sec aux températures caniculaires jusqu'en septembre. Dans l'ensemble, la vigne a su réchapper aux principaux fléaux qui la guettent, à commencer par les ravages du mildiou printanier. Lors de la saison estivale, la vigne a souffert par endroit des ardeurs du soleil, mais la chaleur a pu concentrer les raisins, offrant des degrés d'alcool plus importants et une belle sucrosité pour les vins moelleux et liquoreux qui ont profité d'une lente maturation. De vrais challenges !
Les particularités géologiques du vignoble de Bordeaux est dû à sa capacité à réguler l'alimentation en eau de la vigne aux différents stades, jusqu'à maturation. La bonne régulation naturelle de l'eau dans le sol a constitué un atout face à l'été caniculaire de 2020. C'est d'ailleurs le trait commun des meilleurs crus pour qui la vigne a bénéficié d'une alimentation hydrique régulière malgré les conditions climatiques extrêmes. Sur les sols argilo-calcaires réputés pour l'expression du Merlot, ainsi que sur les sols argilo-graveleux du Sauternais, des Graves et du Médoc réputés pour le Cabernet Sauvignon, mais aussi le Sémillon et la Muscadelle, l'argile a joué un rôle essentiel durant la sécheresse : les terres argileuses ont su conserver l'eau nécessaire pour supporter les chaleurs estivales, juste ce qu'il faut en réserve. En effet, en surface, l'argile gonfle très vite et empêche la pluie de continuer à saturer le sol, la laissant ruisseler et s'évacuer. Quand les chaleurs reviennent, les argiles reprennent leur forme initiale, libérant lentement l'eau et le minéraux des roches. Rive droite de la Dordogne, où ce sont les vins rouges qui profitent le mieux des sols alcalins des roches sédimentaires calcaires (leur apportant couleur, corps, puissance et souplesse), les vins dégustés en primeur ont confirmé la fraîcheur des Grands Crus en devenir de Saint Émilion. Les cuvées de Fronsac, Côtes de Castillon ont livré une belle expression du millésime dans un profil séveux et dynamique. Rive gauche, les raisins de ceps plantés ont subi plus de stress hydrique, mais juste ce qu'il faut pour amener les raisins lentement à maturation. Plus acides, ces sols graveleux permettent aux grappes de compenser la sucrosité due au pouvoir des pierres : celui de réfléchir les rayons du soleil et de conserver la chaleur la nuit. Les débris caillouteux assurent eux, un bon drainage des sols et fort heureusement. Cette notion de lenteur de maturation fait la grandeur des vins de Bordeaux : juste avant la carence en eau, le stress hydrique de 2020 a permis une croissance limitée de la vigne plantée sur ces sols pauvres en matière organique, forçant la vigne à puiser ses nutriments. Elle consacre l'essentiel de son énergie à la production de quelques grappes de très grande qualité. Un gage de finesse !
Récoltés dans de bonnes conditions, les Merlots de la rive droite donneront d'excellents vins. Les Pomerols iront très loin dans le temps ! Quant aux Cabernet Sauvignon et Petit Verdot de la rive gauche, ils sont admirables, ce qui est plutôt rare. Les vins en primeurs des prestigieuses appellations que sont Médoc, Saint Estèphe, Pauillac, Saint Julien, Haut Médoc, Listrac Médoc, Moulis et Margaux promettent d'être tout en équilibre et en fraîcheur. Ces derniers sont déjà étonnamment bons alors que l'élevage n'est pas terminé. Les Margaux en primeur annoncent eux, un fort potentiel de garde : voilà de quoi réaliser de bonnes affaires sur un Premier Grand Cru Classé sans prendre trop de risques avant sa livraison. Les Saint Estèphe conservent une chaleur malgré le chaud, l'appellation fait partie de celles qui se comportent bien dans les millésimes arides. Pour les vins blancs, on peut s'attendre à des Sauternes, Barsac et Bordeaux AOC expressifs, des vins qui traduisent l'aspect mûr et plein de cette année solaire. Toutefois pour certaines de ces appellations, on regrette sur ce millésime que les rendements aient été faibles, ce qui peut expliquer une hausse des prix. La générosité elle, se retrouve sans détour, dans le travail de la vigne qui a été remarquable.
À Bordeaux, on a tendance à penser que tous les millésimes sont remarquables, mais force est de constater que depuis quelques années, c'est le cas. Le millésime 2020 s'inscrit déjà dans un trio étonnant que sont 2018, 2019 et 2020. Les primeurs dégustés ont de la tenue en bouche et de l'équilibre, ils s'expriment sur des saveurs fraîches et une éclatante finale. La trame tannique se décèle déjà selon les experts dont les notes augurent des vins de longue garde pour les meilleurs crus classés. Un millésime très réussi qui allie délicatesse et puissance. Il faut dire que certaines grandes propriétés continuent de progresser, c'est le cas du château Talbot. Si vous avez la chance de réserver de Grands Crus, voici un millésime qu'on peut largement mettre en cave car non seulement, ces crus classés vont offrir du plaisir dans leur jeunesse, mais ils iront très loin dans le temps. Vinatis vous offre l’opportunité de réserver de Grands Crus bordelais que vous recevrez après leur mise en bouteille. Pour faire votre choi, lisez plutôt les commentaires de dégustation des experts Terre de Vins :
Saint Estèphe 3ème Grand Cru Classé 1855 (rouge)
Note 98
❝ Il fait partie des grandes émotions des primeurs. Par son bouquet d’une grande délicatesse florale : lilas, violette, pivoine, guimauve, par son toucher de bouche juteux, livrant de savoureuses notes de noyau, de graphite et de petits fruits noirs, immédiatement marqué par une combinaison de finesse et de densité, la trame tannique est dessinée, élégante, intégrée. Une grande réussite jusqu’à la finale onctueuse et enlevée, s’étirant sur de très fins amers rafraîchissants. « Notre seule frustration c’est le rendement : 33 hl/ha en 2020 au lieu de 40 l’an passé » témoigne Vincent Millet, directeur d’exploitation. ❞, Terre de Vins
Saint Julien 2ème Grand Cru Classé 1855 (rouge)
Note 98-99
❝ Un œil sur la puissance de Pauillac mais toujours solidement planté dans l’élégant classicisme de Saint-Julien, Léoville Las Cases impose une nouvelle fois, sans fanfare, son style haute-couture. Le dessin du vin est superbe, élancé, profond et ciselé. La matière, centrée et racée, explose en corolle de fruits juteux, sertie de tanins pixélisés, articulée autour d’une superbe tension. Derrière son apparente austérité, c’est un grand vin de lieu et de précision, méditatif et identitaire, signé par une texture hors norme dans la qualité de sa définition. Promis à une longue garde. ❞, Terre de Vins
Haut Médoc 3ème Cru Bourgeois E (rouge)
Note 95
❝ Repris en main par Paul Bordes, gérant depuis 2013, et conseillé par l’oenologue Stéphane Derenoncourt, le château Malleret semble tirer à chaque millésime les fruits de sa longue renaissance. Paré d’un nez subtil, tout en nuance, le vin offre un premier toucher de bouche satin, puis se déploie, ample et soyeux, au palais. La matière présente, dense, aux tanins savoureux, concentre un fruit net avec une complexité finement fumée. Un millésime remarquable pour sa construction et sa personnalité. Le domaine offre également une cuvée Margaux confidentielle, d’une profondeur tout aussi séduisante. ❞, Terre de Vins
Sauternes (blanc moelleux/liquoreux)
Note 94-95
❝ On entre dans ce merveilleux vin par un nez complexe de fruit de la passion, de seringat et des touches exotiques. Le plaisir se poursuit grâce à une bouche de citron confit, de zeste d’orange et une finale minérale. Le plaisir ne serait pas complet sans cette très belle texture à grain fin qui participe à l’amplitude tout en gardant la finesse et la tension. Raymond-Lafon a redéfini cette année son vin sur un nouvel équilibre, avec une sucrosité plus modérée au profit d’une légèreté qui ne sacrifie ni la grâce, ni la complexité, ni la richesse. Un sauternes moderne diraient certains. ❞, Terre de Vins
Pomerol (rouge)
Note 99-100
❝ Il peut toujours paraître un peu vain, pour un dégustateur, de chanter les louanges de l’un des vins les plus célèbres au monde. Qui a besoin de savoir que Petrus est grand ? Pourtant, en 2020, il faut l’affirmer : Petrus est immense. C’est un vin-océan dans lequel on plonge le nez, déclinant une infinité de détails aromatiques allant du registre terrien, argileux, au fruit noir intense avant le floral (violette, iris) et la réglisse. La bouche est monumentale : une lente et majestueuse vague qui se déroule en force tranquille, texture d’encre et de velours, tanins haute définition, et surtout cet incroyable tapis de fraîcheur qui soutient le vin, le porte, l’étire, et lui assure une persistance exceptionnelle qui dure plusieurs minutes après la dégustation. Inoubliable. ❞, Terre de Vins
Saint Émilion Grand Cru Classé (rouge)
Note 93-94
❝ Un vin tout en rondeur, aux tanins fondus, la prise de bois est encore marquée à ce stade, avec force notes torréfiées de café moulu au nez et une finale finement caramélisée ; le toucher de bouche n’en est pas moins souple et crémeux. Reflet gourmand d’un millésime solaire. ❞, Terre de Vins
À Bordeaux, la vente de vins en primeurs consiste à commercialiser des vins dont l'élevage n'est pas terminé : les grandes propriétés vendent leur vins en exclusivité aux négociants bordelais qui font le relai ensuite auprès des revendeurs. Évalués peu après le début de l’élevage en barrique, puis achetés directement aux propriétés le Printemps suivant la récolte, ces vins ont retenu l’attention des plus éminents dégustateurs du monde entier. Ils poursuivront leur élevage 2 ans en barrique avant d’être livrés à leurs heureux acquéreurs.
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dans la catégorie “Vins, bières et spiritueux”
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