Arômes primaires, secondaires, tertiaires : savez-vous les reconnaître ? Vinatis vous aide à mieux comprendre et identifier les arômes des vins dégustés.
Les arômes sont un ensemble de composés volatils constitués de molécules aromatiques. C'est justement parce que ces composés sont volatils qu'ils atteignent nos récepteurs olfactifs.
Il existe des ensembles très simples et d'autres bien plus complexes, certains arômes pouvant être faits de milliers de composés volatiles. Afin de simplifier le processus de dégustation, ces odeurs sont associées à des arômes que nous connaissons déjà. C'est ainsi que l'on parle de différents fruits, de fleurs ou de champignons en savourant un verre de vin.
Les arômes sont la partie essentielle de la dégustation olfactive, le « nez » du vin, mais ils jouent également un rôle essentiel lors de la dégustation, la « bouche » du vin. Apprendre à distinguer les arômes perçus par le nez et par la bouche est sans doute une des étapes les plus difficiles de la dégustation. Un arôme est la sensation perçue par l’odorat (à distinguer des saveurs qui sont perçues par la langue). Il faut de l’exercice pour pouvoir les identifier avec succès, beaucoup de temps et de pratique. Cela suppose de familiariser régulièrement son nez à la richesse des odeurs et des arômes existants. Ce n’est qu’avec le temps que notre nez s’affinera et sera capable d’identifier davantage d’arômes.
Mais d’où viennent les arômes du vin ? Les arômes que vous sentez proviennent de trois caractéristiques et étapes de la vie du vin : le cépage, la fermentation et l’élevage. Ainsi, on distingue les arômes primaires, secondaires et tertiaires qui trouvent leurs différences dans leurs origines.
Les arômes primaires ou arômes variétaux proviennent directement de la baie du raisin et donc du fruit. Ils sont présents dans la pellicule du raisin et sont plus ou moins intenses en fonction de la variété des grains, du type de cépage, du terroir sur lequel la vigne est implantée, ainsi que des méthodes de vinification.
De la saveur de rose dans les Muscat, aux notes de poivron du Cabernet Sauvignon en passant par les odeurs poivrées des vins du Syrah, ces molécules aromatiques sont synthétisées dans les baies et exprimées dans le vin. Dans sa jeunesse, le vin est dominé par ce type d'arômes, ils sont donc plus faciles à déterminer.
On retrouve une grande variété d’arômes primaires qui se traduisent dans le verre par des notes :
Si les arômes primaires viennent du fruit, les arômes secondaires proviennent quant à eux de la fermentation. Lors de l'élaboration d'un vin, la fermentation est l'étape cruciale pendant laquelle les sucres se transforment en alcool. Les types de levures, de ferments, les conditions de fermentation et les températures sont des facteurs qui vont contribuer à la variété des arômes secondaires.
Ils se déclinent en trois groupes bien distincts :
Les arômes de banane, souvent présents dans les vins nouveaux comme le Beaujolais ou dans certains vins blancs très jeunes, proviennent surtout d’une technique de fermentation précise appelée la macération carbonique. En résumé, les conditions dans lesquelles vont s’effectuer les fermentations agissent directement sur la synthèse des arômes secondaires et le vigneron peut choisir d’intervenir ou non dans cette production.
La clé de réussite d’une conduite de vinification est de trouver le meilleur équilibre entre chacune des classes aromatiques : primaires, secondaires et tertiaires. En effet, trop d’arômes fermentaires peut occulter le terroir et ses arômes primaires.
Que ce soit en cuve inox, béton, en fût de chêne ou encore en bouteille, le vin développe de nouveaux arômes lors du vieillissement. Répondant aussi au nom d'arômes d'évolution, ces derniers proviennent de phénomènes d'oxydation. Le vin absorbe diverses quantités d'oxygène et révèle différentes notes.
Les fûts offrent des arômes :
Une fois la mise en bouteille effectuée, une tout autre palette se découvre. Les vins rouges et blancs voient leurs notes fruitées évoluer. Les premiers offrent des touches de pruneau ou de cerise noire, tandis que les seconds sont dominés par les fruits secs, l'abricot ou l'amande.
En rouge, les senteurs animales se dévoilent (cuir, gibier, fourrure), tout comme les végétales (champignon, truffe, sous-bois). En blanc, ce sont les fleurs séchées et les arômes dits chimiques (vernis, solvant) qui se dégagent. Il est également possible de profiter de savoureux arômes de confiserie tels que le miel, le cake ou le pralin. À vous maintenant de les reconnaître !
Certains experts affirment que l'on peut déceler une centaine d’arômes en moyenne dans un verre de vin, d'autres parlent de 500, voire même beaucoup plus ! Difficile, donc, de s'y retrouver et de parvenir à les identifier.
Lors de l’analyse olfactive de la dégustation, le premier nez permettra d’identifier une famille aromatique. Ce n’est qu’au deuxième nez, après l’aération du vin, que nous pouvons percevoir des odeurs plus précises. Pour les identifier, du moins quelques-uns d’entre eux, un entrainement est nécessaire et les mémoriser est la seule façon de les reconnaître.
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dans la catégorie “Vins, bières et spiritueux”
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