ISÈRE IGP

VIGNOBLE SAVOIE-BUGEY, UN TERROIR DE LONGUE TRADITION VITICOLE

Appartenant à l’ancienne région Rhône Alpes et limitrophe de l’Italie, la zone géographique de l’IGP Isère se situe au sein du vignoble Savoie-Bugey. L’histoire de ce dernier remonte à l’époque romaine. Le vignoble voyait le jour dès la fin du Ie siècle avant JC grâce au cépage nommé vitis allobrogica. Cette variété se distinguait par sa capacité à atteindre une bonne maturité sous des climats plus frais que ceux de la zone méditerranéenne. L’Isère, surnommée Vienne la Vineuse par le poète Martial, constituait autrefois l’une des cités des Allobroges où la viticulture était autorisée. Le vin de Vienne appelé Allobrogicum par les Anciens bénéficiait d’une grande réputation jusqu’à Rome. Au fil des siècles, les vignerons isérois n’ont cessé d’améliorer la qualité de leurs vins en s’appuyant sur cette longue tradition viticole.

Reconnu Vin de Pays en 1968, ce vin obtient la dénomination IGP en 2009. En fonction de la situation géographique, les vins de cette IGP peuvent porter ou non les dénominations Balmes Dauphinoises ou Coteaux du Grésivaudan.

DES CÉPAGES TRÈS LOCAUX

Au cours des années 1850, le vignoble de l’Isère était planté d’une grande diversité de cépages autochtones, dont certains continuent à être cultivés. Des variétés présentent dans d’autres régions viticoles, plus ou moins proches, y sont aussi cultivées : le Persan, la Mondeuse, le Gamay, la Jacquère ou encore le Pinot noir pour les rouges, le Chasselas et le Chardonnay pour les blancs. Par ailleurs, l’encépagement du vignoble de l’IGP Isère est composé de cépages locaux, souvent dits oubliés comme le Joubertin, la Verdesse et l’Etraire de la Dui.

VIN BLANC, VIN ROUGE OU VIN ROSÉ : DES VINS DE GASTRONOMIE

Grâce à la variété de cépages cultivés sur le terroir de l’IGP Isère, cette région viticole propose différents types de vins : blancs, rouges et rosés. Après avoir profité d’une belle réputation jusqu’à la Première Guerre mondiale, les vins isérois connaissent un coup d’arrêt en raison de la crise du phylloxera. Depuis, les viticulteurs de la région se sont consacrés au renouveau de ce terroir, notamment à travers la mise en valeur des cépages autochtones. Cela grâce aussi à une meilleure maitrise et à la modernisation des méthodes de vinification. Par ailleurs, le réchauffement climatique favorise la maturation optimale de ces cépages tardifs, garantissant une bonne maitrise de l’acidité. Toutes ces approches permettent à l’IGP Isère de produire une grande diversité de vins de gastronomie de grande qualité.