Livraison en
drapeau France France

LOUIS LATOUR, l’épopée d’une famille bourguignonne

Véritable institution du paysage viticole bourguignon, la Maison Louis Latour est issue d’une famille de tonneliers devenus vignerons et a toujours mis un point d’honneur à rester indépendante et familiale.
Après plus de deux siècles d’histoire, Louis Latour est le plus grand domaine de Grands Crus en Côte d’Or et incarne une marque reconnue et respectée dans le monde entier. La Maison a su traverser les époques, devenant dépositaire d’une tradition séculaire. Chaque génération a œuvré pour la préservation de ce patrimoine tout en assurant l’avenir grâce à un esprit visionnaire et une ambition persévérante.
Retour sur la formidable épopée de cette grande Maison bourguignonne. Une trajectoire qui force l’admiration et dont la dynamique est toujours aussi prometteuse.

Propriétaire en Bourgogne depuis 1797

Les origines du domaine remontent à 1731, date du premier achat de vignes par la famille en Côte de Beaune, dont certaines des plus belles parcelles de Bourgogne. La tonnellerie était déjà à cette époque une activité familiale.

En 1768, Jean Latour s'installe à Aloxe-Corton, où il crée sa propre tonnellerie et commence à développer un important patrimoine foncier sur les parcelles d’Aloxe-Corton « Les Chaillots », et de Corton « Grèves » et « Bressandes ». Les changements profonds de la Révolution Française, dont l’accès à la propriété de terres viticoles, favorisent la création de sociétés pour donner naissance à la Maison Louis Latour en 1797.

Les premiers exports vers la Grande-Bretagne commencent en 1815, développant les ventes à l’international auprès des cours de Princes et de Rois. Un succès qui initie la construction de la Cuverie Corton Grancey à Aloxe-Corton en 1830.

En 1867, Louis Latour étend ses activités de propriétaire et devient négociant à Beaune. Quand le phylloxera fait ses ravages entre 1870 et 1931, le 5e Louis Latour se joint à la lutte contre ce fléau en replantant les vignes dévastées et en s’efforçant de maintenir les traditions viticoles. La partie sud de la colline de Corton, où l'encépagement se composait d'Aligoté et de Gamay, se voit replantée en Chardonnay entre 1891 et 1900 : Corton-Charlemagne est né !

L’achat de parcelles se poursuit au fil du temps avec notamment celles de Grands Crus dans la Côte de Nuits sur les terroirs de Romanée-Saint-Vivant et de Chambertin, et de Chevalier-Montrachet « Les Demoiselles » sur celui de la Côte de Beaune, en 1913.

Au tournant du 19e siècle, si la Maison interrompt ses exportations vers l’Allemagne, la période de l’entre-deux-guerres et ses Trente Glorieuses propulsent le nom de Louis Latour auprès de la clientèle des hôtels de luxe et grands restaurants florissants dans les capitales. La Maison bénéficie alors d’une puissante réputation internationale et d’une prestigieuse image de marque. Pendant ce temps, Louis-Noël Latour, jeune ingénieur agronome ambitieux, contribue à résoudre la crise du phylloxéra après des décennies d’expérimentations au Domaine, déclarant que le sur-greffage de Pinot Noir sur des porte-greffes américains résistants produit des vins de très haute qualité. Un changement d’époque s’opère.

La remarquable évolution de la Maison continue avec les apports successifs de chaque génération. En 1979, la Maison Louis Latour exporte son savoir-faire bourguignon en Ardèche et offre, en 1985, le premier millésime du Grand Ardèche. Le succès avec le Chardonnay est retentissant et la Maison réitère le projet avec, cette fois, la plantation de Pinot Noir dans le Var en créant le Domaine de Valmoissine.

La tradition en héritage

Ainsi, la Maison Louis Latour a progressivement basculé du métier d’artisan tonnelier à celui de négociants à échelle mondiale au cœur de la Bourgogne viticole. Vestige d’un rayonnement séculaire remontant au 17e siècle avec ses veilles caves en pierre, le siège de la Maison est d’ailleurs encore situé au cœur de la ville de Beaune, au 18 rue des Tonneliers.

Le vignoble familial qui va du Chambertin, au nord, jusqu'au Chevalier-Montrachet, au sud, s’étend aujourd’hui sur 48 hectares, dont presque la moitié de Grands Crus. Planté exclusivement avec les deux grands cépages bourguignons que sont le Pinot Noir et le Chardonnay, il offre de grands vins reconnus pour leur excellence.

Maîtrisant le processus de la vigne à la cave, la Maison s’est imposée comme ambassadrice des vins de Bourgogne. Les prestigieux vins, tels le Corton-Charlemagne, le Chevalier-Montrachet « Les Demoiselles » ou encore ceux du Château Corton Grancey sont intimement liés à l’histoire de la Maison Louis Latour. Entouré d’un vaste clos qui abrite une partie du Premier Cru « Les Chaillots » et dans la famille depuis 1891, ce dernier est l'étendard des Cortons Grands Crus le plus emblématique de la Maison.

Non loin du château, la bâtisse, construite à usage de cuverie, demeure une des plus vieilles en activité. Dans ce lieu, l’héritage d’un savoir-faire séculaire opère pour la création de grands vins. Ceux de négoce-éleveur comme ceux issus du domaine se veulent profondément marqués par leurs terroirs. Vinifiés et élevés avec soin, dans le respect du style traditionnel de la Maison, les vins se distinguent pour être tout en élégance et en finesse.

Le style unique de la Maison a peu changé au fil du temps. Les techniques de vinification sont restées les mêmes, simples et traditionnelles : vendanges manuelles, vinification par gravité et respect des particularités de chaque terroir sont des règles immuables.

Plus de deux siècles après sa création, la production de la Maison dépasse la centaine d’appellations en apportant toujours le même soin à chacune de ses cuvées. Une combinaison fructueuse de la richesse des terroirs bourguignons et du labeur des hommes où les méthodes d’antan côtoient les moyens de production modernes.

L’innovation comme dynamique

Au fil du temps, l’ambition de chaque génération au sein de la Maison a révélé un esprit visionnaire propre à chaque époque. Pionnière des vins de cépages, son exigence pour la sélection des meilleurs plants sur les meilleures parcelles souligne le soin apporté dans le travail pointu des variétés cultivées et la sélection des terroirs.

Ainsi, le vignoble ne se limite pas à la seule Côte d’Or, mais en dépasse largement les frontières. Après s’être implantée en Ardèche dans les années 70 pour produire une gamme de Chardonnay remarquables par leur rapport qualité-prix, puis dans le Var pour y planter du Pinot Noir, la Maison Louis Latour consolide l’ambition de se diversifier dans sa propre région avec l’acquisition de la Maison Simonnet-Febvre à Chablis. Cet investissement marque nettement sa volonté d’étendre le rayonnement de la Bourgogne et ses traditions.

Ainsi, en 2010, la Maison Louis Latour, fervente défenseure d'une Grande Bourgogne, lance un projet audacieux : replanter du Pinot Noir sur les terres dorées dans le sud du Beaujolais. Une initiative innovante, qui donnera naissance au Pinot Noir Les Pierres Dorées.

Dans bien des domaines, la Maison s’adapte à son temps. Hors des chais, la création d’une filiale aux États-Unis garantit l’indépendance de la Maison et confortent la distribution internationale. Consciente des problématiques de notre époque, elle est aussi engagée pour le respect de l’écosystème depuis 1998 par le label ISO 14001 qui certifie le caractère durable et raisonné de son agriculture. Dans l’ensemble du vignoble sont bannis désherbants, engrais chimiques et insecticides pour valoriser le travail de la vigne et des sols et éviter de nuire à l’écosystème. La certification bio vient désormais confirmer les engagements du Domaine. Cette orientation préserve une expression du terroir la plus authentique.

Une quête permanente de l’excellence

Maison séculaire, Louis Latour produit des vins d’une qualité constante et reconnue. Elle a développé à travers le temps un idéal de perfection dans le travail de ses vins.

De la vigne au verre, chaque opération est méticuleusement pensée, accomplie et suivie. La viticulture s’accompagne de pratiques naturelles et éprouvées telles, que le compost, l’enherbement, l’effeuillage, la lutte biologique ou encore la jachère. Si une part grandissante est laissée à l’ordre de Dame Nature, le facteur humain est toujours déterminant : la qualité des hommes et des compétences est un élément essentiel de la politique de la Maison.

Les méthodes traditionnelles d'élevage en fût de chêne dans les cuveries que possède la Maison à Beaune, Pommard et Aloxe-Corton sont l’œuvre d’une longue transmission de savoir-faire. Elle permet une micro-oxygénation lente et régulière pendant toute la durée de l’élevage et confère au vin une certaine rondeur grâce aux tannins du bois. Seuls les grands vins Louis Latour ont le privilège d’être élevés en fûts neufs pour gagner en texture.

Activité historique de la Maison, Louis Latour fabrique ses propres fûts de chêne dans sa propre tonnellerie. Issus de nobles chênes français, les merrains patientent 36 mois de séchage à l’air libre avant d’être assemblés. Une attente nécessaire permettant d’atténuer les tannins et d’obtenir les meilleures propriétés mécaniques pour le travail du bois.

Pour des fûts de qualité, la chauffe est moyenne, opération au cours de laquelle est réalisé le cintrage. Chacun des cinq tonneliers maîtrise l’ensemble des étapes de fabrication jusqu’à la finition. Sur les 3 500 fûts produits par an, un tiers est utilisé par la Maison, le reste est vendu à l’export (Napa Valley, Australie, Afrique du Sud, Espagne, etc.). Chaque fût est une pièce d’artisanat, chacune est confectionnée à l’identique, quelle que soit sa destination ou la couleur du vin à vinifier.

Déguster les vins de la Maison Louis Latour, c'est certes savourer de Grands Vins de Bourgogne qui font l’admiration du monde entier, mais c’est aussi savoir mesurer l'exigence d'un savoir-faire historique en quête perpétuelle de l'excellence.

vinatis_logo

Élu Meilleur site e-commerce par Capital
dans la catégorie “Vins, bières et spiritueux”

reward_capital reward_capital_mobile