Associé à tort à des vins sans grand intérêt pour avoir souffert d'un passé viticole où le rendement prévalait sur la qualité, notamment dans le Sud de la France, le rosé n'a pas toujours eu bonne presse. Devenu synonyme de convivialité au fil des décennies, sa consommation n'a cessé de progresser auprès des Français, tout comme d'ailleurs le travail du vigneron qui a amélioré considérablement ses qualités gustatives. Pourtant, la réputation qui le précède fige des idées reçues encore dures à déconstruire.
Le vin rosé n’est jamais issu d’un mélange de vin rouge et de vin blanc ! Le secret de fabrication du rosé est lié au temps de macération avec les peaux de raisins rouges. Le rosé est issu de deux techniques de vinification : le pressurage direct et la saignée. La méthode de fabrication sera donc sensiblement la même que celle du vin blanc pour le pressurage direct. Concernant la saignée, on « saigne » la cuve de raisins rouges, c'est-à-dire qu'on libère ensuite une partie du jus teinté contenu, ce qui permettra d’obtenir un vin plus clair que le vin rouge. Si la technique de vinification a une influence majeure sur la couleur des vins rosés, le cépage noir choisi a aussi son rôle à jouer selon sa teneur en tannins.
Chaque vin rosé est unique, avec son propre style ! Le rosé peut varier considérablement en termes de couleurs, de saveurs, d'arômes, en fonction de nombreux facteurs tels que la région de production, le cépage utilisé, le degré d'alcool, le niveau de sucre résiduel et la méthode de vinification utilisée. Par exemple, un rosé produit à partir de Grenache en Provence aura un profil de saveurs et d'arômes différent de celui issu de Pinot Noir en Bourgogne ou qu'un Cabernet d'Anjou de Loire. Le rosé se caractérise par plusieurs styles : on privilégiera les rosés légers, fruités pour l'apéritif et les rosés un peu plus structurés en accompagnement de mets plus raffinés.
L'élaboration du rosé demeure complexe et requiert un savoir-faire et une expérience de la part du vigneron. On dit même que c’est l’un des vins le plus difficile à produire ! En effet, le rosé exige un grain de raisin parfait et une grande maîtrise des techniques de vinification. Il existe plusieurs façons de produire du vin rosé et chacune a ses propres exigences en matière de temps, d'attention et de savoir-faire. La recherche des œnologues et vignerons progresse continuellement pour viser toujours plus la finesse des vins rosés et leur montée en gamme.
En général, les rosés sont produits pour être bus jeunes, dans les trois ans suivant leur mise en bouteille. Leur fraîcheur, leur fruité et leur acidité sont des caractéristiques qui sont appréciées lorsque le vin est jeune. Les rosés peuvent perdre leurs caractéristiques de fraîcheur et de fruité avec le temps, ce qui les rend moins agréables à boire. Cependant, certains rosés produits à partir de cépages comme le Mourvèdre , le Grenache et le Cinsault sont plus structurés grâce aux tannins et ont donc une meilleure capacité de vieillissement. Ces vins peuvent être gardés pendant plusieurs années et se développer en complexité et en richesse au fil du temps.
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