Toutes les Questions...

Certainement pas !

Le vin rosé se fait comme le vin rouge. La différence vient qu’une fois les raisins pressés, le jus reste peu de temps en contact avec les peaux. Pour vous donner un ordre d’idée, il est très courant que le jus d’un vin destiné à être rouge macère avec ses peaux pendant 2 à 3 semaines. Pour un rosé, cela peut durer seulement 12 h. Les peaux n’ont donc pas beaucoup de temps pour colorer le vin. La cuve de macération sera ensuite « saignée » pour extraire ce moût rosé.

Notre sélection de vins rosés

A l’ouverture, sentez le bouchon qui était en contact avec le vin. Si des odeurs de liège de moisi, de bois pourri ou de renfermé vous viennent ce sont les premiers indices. Si ces impressions se confirment à la dégustation, il n’y a plus de doute, le vin est bouchonné. Ce défaut du vin est provoqué par une molécule que l’on peut retrouver dans les barriques, les chais, ou le liège utilisé dans les bouchons. Ces derniers, même s’ils sont en cause dans une minorité des cas, ont donné leur nom à ce défaut.

Vin AOC : Appellation d’Origine Contrôlée. C’est un label français créé en 1935 permettant de garantir la qualité et l’origine d’un produit. Il s’applique lorsque toutes les étapes de fabrication, de production, et de transformation sont concentrées dans la même zone géographique. Toute notre sélection

Vin AOP: Appellation d’Origine Protégée. C’est l’équivalent de l’AOC mais au niveau européen. Ce label créé en 1992 permet la protection des produits dans toute l’union Européenne. Toute notre sélection

Vin IGP : L’indication Géographique Protégée permet de défendre le nom d’une région, d’un lieu déterminé dans l’origine d’un produit. Il s'agit des anciens vins de pays. Contrairement à l’AOC ou l’AOP, ce label s’applique lorsqu’au moins une des étapes d’élaboration a eu lieu dans une zone géographique précise. Mais en aucun cas ce label est moins exigent ou concerne des produits de moins bonne qualité. Créée en 1992, elle est reconnue dans toute l’Union Européenne. Toute notre sélection

Les formes de bouteilles sont l’expression de traditions et de savoir-faire régionaux, parfois aussi de contraintes techniques.
Les modèles les plus courants sont : (Mettre les différentes formes de bouteilles si possible)

• La bouteille bordelaise, avec un fût allongé et un épaulement carré (qui permet, dans une certaine mesure, de retenir l’éventuel dépôt)
• La bouteille bourguignonne, au fût plus court et plus large et aux épaules douces et tombantes.
• La flûte allemande, à la forme élancée, est utilisée en Alsace, et sert aussi à contenir les vins issus du riesling ou du gewurztraminer, quelle que soit leur provenance.
• Rhodanienne : On y grave « Côtes du Rhône » sur le côté, seulement lorsque le vin est mis en bouteille sur l’aire de production.
• La champenoise, comme son nom l’indique, elle renferme le champagne.
• Quelques autres modèles régionaux ont su se maintenir comme le clavelin (62 cl) dans le Jura pour le Vin Jaune, ou encore La Provençale dont la base est plus serrée pour les vins de propriétaires ou plus droite pour les négociants qui utilisent la bouteille dite « côte de Provence ».

Initialement, réaliser un fond parfaitement plat pour les premiers souffleurs de verres était une chose très compliquée. Grâce à cet enfoncement, appelé piqûre, ils assuraient la stabilité de la bouteille. Cette technique a vu le jour au IV ème siècle et s’est généralisée à toutes les bouteilles sauf une : La Cuvée Cristal de Roederer. En effet, le tsar Alexandre II, craignant que cette cavité soit utilisée pour y placer une bombe, exigea que la bouteille ait un fond rigoureusement plat !

Depuis août 2009, les Vins dits « de table » ont disparus au profit des Vins de France, une nouvelle catégorie Sans Indication Géographique (SIG). Ils regroupent des vins « plus libres » : les producteurs peuvent assembler des cépages issus de diverses origines ou régions et de millésimes différents (85% des raisins doivent cependant avoir été récoltés au cours de l’année considérée). Si les vins de table étaient souvent associés à des produits de qualité médiocre, la dénomination Vins de France est devenue un gage de qualité et d’expressivité.

Retrouvez toute notre sélection

Qui n’a jamais entendu le conseil d’un ami qui disait « Mets une petite cuillère dans le goulot d'une bouteille de champagne entamée pour conserver les bulles » ?

Faisons le point une bonne fois pour toute : Un champagne perd ses bulles dans les heures qui suivent l'ouverture de la bouteille. Après de nombreux tests, cette méthode miracle s’est finalement révélée n’être qu'un mythe.
En effet, le protocole, des plus sérieux, est venu confirmer que rien dans la structure d’une cuillère, même en argent, ne peut empêcher un gaz de s’échapper d’une bouteille. La solution est donc de reboucher la bouteille entamée avec « un bouchon de conservation spécifique ». Son utilisation permet de conserver son champagne jusqu’à une semaine au réfrigérateur après ouverture. Bien sûr, encore faut-il qu’il vous en reste...

Et si vous oubliez, et que votre champagne est complètement "dégazé" le lendemain, surtout ne le jetez pas et conservez-le pour faire de délicieux petits plats !
Et voilà ! Pour votre prochain repas entre amis, vous aurez lu cet article et vous pourrez les épater!

Notre sélection de champagne

La réponse est... NON sauf si vous êtes intolérant aux sulfites.
Mais qu’est-ce que des sulfites ?

C’est un antioxydant et un antiseptique qui permet de stabiliser le vin. Il évite l’oxydation et empêche le vin de repartir en fermentation en bouteille à cause des levures ou des bactéries. Blancs, rosés ou rouges, tous les vins contiennent du soufre. Seule la dose change. Un vin blanc, qu’il soit sec ou moelleux, contient plus de sucre qu’un vin rouge. Il risque donc de repartir plus vite en fermentation une fois en bouteille ; on lui ajoute alors plus de sulfites pour éviter ce phénomène. C’est également le cas pour les vins rosés.
Les vins à bulles, eux, en comportent également, mais à petite dose : le gaz carbonique qu’ils contiennent permet la conservation. En bref, les vins les moins sensibles, et donc les moins dosés en sulfites, sont ceux qui affichent un degré d’alcool élevé.

Notre sélection vins blancs

Cette expression signifie que le Blanc doit toujours être bu avant le rouge. Cependant, il n’y a pas de règle absolue et en termes de digestion il n’y a aucun rapport.
Voici les deux versions sur l’origine de cette expression :

• La première viendrait de la marine: si le pavillon blanc est au-dessus du rouge, les marins restent à bord, du coup rien ne bouge. Mais si c’est le rouge qui est au-dessus, c’est quartier libre, et là, tout fout le camp !
• Pour la seconde, il s’agit de l’ordre de dégustation des vins. En effet, les tannins du vin rouge ont tendance à masquer le goût d’un éventuel vin blanc qui lui succéderait. Cependant, cela dépend plus des vins que de leur couleur ; un blanc moelleux après un rouge léger, c’est bien mieux ! Bref, faites-vous plaisir, seule la quantité fera la différence si «rien ne bouge» ou si «tout fout le camp» !

Pour un vin vieux, la carafe permet de décanter le vin : et ainsi séparer les dépôts qui sont tombés au fond de la bouteille.
Ils sont à servir au dernier moment afin que le vin ne s’oxyde pas trop avant d’être dégusté.

Pour les vins jeunes, le carafage permet de mettre le vin au contact de l’air pour l’aérer et ainsi faire ressortir ses arômes.
Mais dans tous les cas, il est inutile de carafer les vins peu tanniques, comme les Bourgognes, Beaujolais.
Une ouverture, et un service en bouteille 1 heure avant dégustation sont généralement suffisants.
Dernier point : cette opération est aussi déconseillée pour les vieux vins fragiles : il suffira de les ouvrir 2 heures avant dégustation.

Notre sélection de carafes et accessoires

En fonction du type de vin : rouge, blanc, effervescent, doux... la conservation est différente car le vin est plus ou moins soumis à l’oxydation. Voici les bases sans l’utilisation d’un bouchon particulier:

Pour le champagne : ça sera maximum 2 jours.
Concernant les vins rouges, rosés et blancs secs : 2 à 3 jours seront la limite.
Enfin pour des vins moelleux, le sucre résiduel étant plus important, il prolonge sa conservation car il diminue l’oxydation. Vous aurez alors jusqu’à 1 mois après ouverture pour le boire.

Mais est-il possible de prolonger la durée de vie d’une bouteille ?
Première chose à faire : reboucher la bouteille. Vous pouvez aussi utiliser une petite pompe à vide, qui préserve en partie l’oxydation du vin vous ajouterez ainsi 24h à la durée de vie de votre bouteille.
Autre chose : maintenez votre bouteille au réfrigérateur. Le froid inhibe le développement des bactéries.
Cela est valable même pour le rouge. Mais dans ce cas, sortez votre bouteille au moins 1 heure avant de la consommer.

Notre sélection d’accessoires

Les idées les plus farfelues circulent : capacité pulmonaire du souffleur de verre, consommation moyenne d’un repas, ou encore la législation... !

La réponse est en fait purement historique :

• A l’époque, (au 19ème siècle) nos vins français étaient transportés en barriques de 225 litres pour nos principaux clients Anglais dont l’unité de mesure était le gallon impérial (1 gallon = 4.54609 litres).
• Afin d’éviter les conversions interminables lors de l’achat, il a fallu trouver un contenu qui donne un nombre rond de bouteilles ! Soit pour 1 barrique: 300 bouteilles de 0.75cl !
• Et comme 1 gallon vaut 6 bouteilles c’est la raison pour laquelle le vin est souvent vendu par 6 !

Bien sûr ! Si on ne fait pas macérer les peaux avec le jus, le vin restera blanc. On peut d’ailleurs imaginer produire de nombreux vins blancs avec des raisins noirs ! En effet, à l'exception de quelques variétés, tous les raisins ont un jus blanc. Par contre on n’arrivera jamais à faire du vin rouge avec des raisins blancs !

Notre sélection vins blancs

Les vins bios on en parle, mais qu'est-ce que ça signifie exactement? C’est un vin issu de l’agriculture biologique. Attention, un vin bio à proprement parler n’existe pas, ce sont les raisins qui sont bio. Le logo AB assure que les viticulteurs ont suivi un cahier des charges strictes quant à la culture du raisin, sur un sol sain et sans traitement chimique. Mais cela n’exclu pas les vendanges mécaniques ou l’ajout de levure industrielle.

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