Vignoble du Languedoc

Un passé mouvementé

Les premiers à implanter les vignes dans la région du Languedoc furent les Grecs au Vème siècle avant Jésus Christ. Comme la plupart des vignobles français, les Romains ont par la suite apporté leur technique de viticulture favorisant l'expansion de la vigne sur le territoire. Narbonne fut la première grande ville gallo-romaine ce qui lui permet de revendiquer le plus ancien vin effervescent au monde : la blanquette de Limoux.

La vigne prospéra sur les collines pierreuses où rien d'autre ne poussait. L'arrivée du chemin de fer au XIXème siècle a précipité l'accroissement de la production de vin, malheureusement au détriment de sa qualité. C'est seulement quand le phylloxéra ruina les vignerons des hauteurs en 1863 que la vigne se répandit dans la plaine et commença la crise permanente de la surproduction : Alors que partout en France les surfaces plantées de vigne étaient en régression, on trouva le remède face à cette maladie de la vigne et la région du Languedoc fournissait à elle-seule 40% de la production de vin français. En 1907 éclata une grande révolte des viticulteurs du Languedoc ruinés par la surproduction, par la concurrence étrangère qui menaçait et malheureusement par les vins frelatés qui ont vu le jour pour pallier ce problème.

à partir des années 1960, l'image du terroir est améliorée grâce à des grandes appellations et des domaines réputés. Parmi les appellations les plus notoires, on compte Faugères, Saint Chinian, Corbières, Minervois et Coteaux du Languedoc.