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Côté production :
Lors du cycle de conférences du salon, le marché du vin bio a été décortiqué. Basé sur une étude menée entre 2005 et 2015, à partir du recensement agricole de 3615 exploitations viticoles réparties dans toute la France (soit 70% du nombre total d’exploitation bio), Patrick Guiraud, le président de l'association Sudvinbio nous annonce des chiffres prometteurs pour la flière. Il précise que « le bio demande 50% de main-d’œuvre en plus, des personnes plus qualifiées et plus jeunes » que dans les exploitations traditionnelles. La viticulture biologique aussi attire de plus en plus de femmes : « Beaucoup s’intéressent au bio et deviennent productrices ».
Selon l'enquête "Le bio, c'est bon pour l'emploi" réalisée par l'UMR Moisa (Supagro Montpellier/Inra), une exploitation viticole biologique crée 1.5 fois plus d’emplois qu’une exploitation non bio. On dénombre des emplois plus stables : 34.6% des exploitations bio emploient un ou plusieurs salariés permanents contre 21.6% des exploitations non certifiées. 71.49% des employés sont à temps plein, contre 66.83% dans les exploitations non bio."
Si la filière Bio ne représente encore que 9.9% du vignoble français, son expansion est grandissante. En 10 ans, la surface des vignobles bio a été multipliée par 3.5.
Sur 70 000 hectares cultivés en bio, l’Occitanie arrive en tête avec 24 000 hectares cultivés en bio, suivie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’Aquitaine. A l’étranger, l’Italie arrive en tête, suivie de l’Espagne, de l’Autriche, des Chiliens et des Américains.
Côté consommation :
La consommation domestique s’est multipliée par dix selon l’Agence Bio qui précise que les vins bios comptent désormais pour 7.5% des ventes française de vin.
L’étude Sudvinbio/Ipsos 2015 menée auprès de consommateurs français, allemands, britanniques et suédois, révèle que le vin bio attire un public différent que les consommateurs de vin traditionnel : Un public à la fois plus jeune (les moins de 35 ans représentent 23% des consommateurs de vin bio) et plus féminin (50.5% des consommateurs réguliers de vin bio sont des consommatrices). Les adeptes du vin bio respectent une éthique soucieuse de la sécurité alimentaire, de l’environnement et sont prêts à y mettre le prix. Une recherche d’authenticité, du terroir et un regard sur la fabrication du vin qui sont bien naturels !