©M. CHAPOUTIER, Bila-Haut
Une histoire dense, forte, parfois violente. Des reliefs de terrasses aux sols caillouteux, à la géologie riche. Un climat que l’homme a fait sien pour ses cultures. Le Roussillon ne pouvait que séduire Michel Chapoutier. C’est à Latour de France qu’il choisit d’installer son domaine. Sur les terres du Domaine de BILA-HAUT, trois cépages grandissent. La Syrah, aux... Lire la suite
Une histoire dense, forte, parfois violente. Des reliefs de terrasses aux sols caillouteux, à la géologie riche. Un climat que l’homme a fait sien pour ses cultures. Le Roussillon ne pouvait que séduire Michel Chapoutier. C’est à Latour de France qu’il choisit d’installer son domaine. Sur les terres du Domaine de BILA-HAUT, trois cépages grandissent. La Syrah, aux arômes sauvages de garrigue et d’épices. Le Grenache , si surprenant. Et le Carignan , pour des vins minéraux, aux tanins croquants. “Les Vignes de BILA-HAUT” et le “Domaine de BILA-HAUT Occultum Lapidem” sont les premières expressions de ce terroir. Mais Michel Chapoutier a voulu entendre davantage ce lieu. En saisir la quintessence. Il aura fallu 6 ans de recul, d’observations, d’analyses, pour donner vie à un vin précieux, rare . “v.i.t.” : visitare interiore terrae. Précieux par son assemblage. De vieux Grenaches de 70 ans, issus d’un magnifique îlot au milieu de la garrigue. Occultum Lapidem, r.i, Chrysopée, v.i.t, L'Esquerda, Les Vignes : retrouvez les vins du Domaine de Bila-Haut, terres du Roussillon qui ont séduit Michel Chapoutier.
©M. CHAPOUTIER, Bila-Haut
Une histoire dense, forte, parfois violente. Des reliefs de terrasses aux sols caillouteux, à la géologie riche. Le Roussillon ne pouvait que séduire Michel Chapoutier. Entre Méditerranée et Pyrénées, sur des sols de schiste, il poursuit son travail de révélateur de terroirs au travers de vins secs en AOC Collioure et Côtes du Roussillon Village. C’est à Latour de France qu’il choisit d’installer son domaine. Sur les terres de Bila-Haut où les embruns marins amènent une fraîcheur exceptionnelle, trois cépages grandissent en biodynamie. La Syrah, aux arômes sauvages de garrigue et d’épices, le Grenache, si surprenant et le Carignan, pour des vins minéraux, aux tannins croquants.
Le nom des vins du Domaine de Bila-Haut se pare d’un certain mystère :
Quant aux cuvées Parcellaires :
On le comprend en les dégustant : il y a une certaine magie qui opère pour transformer le raisin en vin.
Il y a surtout des mondes inconnus à explorer, une quête à mener vers la compréhension des sols, une incessante observation et un perpétuel effort d'adaptation vers l'équilibre, si ténu soit-il. “Les Vignes de Bila-Haut” et le “Domaine de Bila-Haut Occultum Lapidem” sont les premières expressions de ce terroir. Mais Michel Chapoutier a voulu entendre davantage ce lieu. En saisir la quintessence. Il aura fallu 6 ans de recul, d’observations, d’analyses, pour donner vie à un vin précieux, rare. v.i.t. Précieux par son assemblage : de vieux Grenaches de 70 ans issus d’un magnifique îlot au milieu de la garrigue. Le travail des Sélections Parcellaires est une véritable réflexion pour extraire la quintessence d'un terroir à l'autre, son âme. Un travail méticuleux qui donne vie à de précieux vins, notamment ceux issus de Sélections Parcellaires. De rares vins qui font honneur aux plus belles tables.
©M. CHAPOUTIER, Terimbo Haut
Pour Michel Chapoutier, le vin, c'est d'abord une réflexion sur un terroir. Son ambition est de donner un vin qui soit la "photographie" la plus fidèle d'un terroir, dans ce qu'il apporte gustativement de si caractéristique. En effet, le sol prend part à la signature organoleptique du vin. Par exemple, la microbiologie du granit offrira un goût différent que sur un sol sédimentaire. Cependant, cette philosophie ne doit pas entraver la logique de l'appellation, qui selon Michel Chapoutier reste primordiale. Il en est fervent défenseur.
" Le terroir est la conjonction de la terre, du climat et de l'humain. ", Michel Chapoutier
Le potentiel de qualité d'un vin ne se fait que dans la vigne, jamais dans le chai ! Michel Chapoutier en est convaincu. L'intervention humaine en cave peut transformer un potentiel, mais elle ne peut pas véritablement créer la qualité d'un vin. Tout se fait en amont : le soin apporté à la vigne occupe donc une place prépondérante dans l'élaboration d'un vin. C'est là que tout se joue.
" La qualité d'un vin doit être d'abord agronomique, c'est le viticulteur qui crée le potentiel. Le vinificateur le transforme. ", Michel Chapoutier
Sur certaines parcelles les vignes ont plus de 90 ans. Elles n'offrent qu'un petit rendement, mais font toute la rareté des Sélections Parcellaires de la Vallée du Rhône que cultive Michel Chapoutier. Ce dernier privilégie au rendement un haut niveau de qualité.
Pour Michel Chapoutier, seule une culture raisonnée peut valoriser l'expression d'un terroir. C'est même la condition sine qua non pour atteindre la pureté du terroir. Les vieilles vignes de ces parcelles du Roussillon cultivées en biodynamie expriment donc sans aucune entrave, ce terroir d'une richesse extraordinaire.
Pour Michel, la logique de vinification parcellaire se veut le contraire de l'assemblage, car le fruit n'est qu'un passeur de terroir. Tout étant ainsi centré sur le terroir.
Pour viser le haut degré de qualité du vin, il s'agit pour Michel Chapoutier de mettre en avant l’empreinte des sols pour un vin en minimisant un maximum les interventions humaines. Parmi celles-ci, il choisira donc de minimiser les assemblages de cépages, les élevages sous bois, la chaptalisation et la correction de l'acidification. Dans ses Sélections Parcellaires, M. CHAPOUTIER cherche à effacer l'action de l'humain au profit du millésime (ou climat) qui fait la signature du vin sur le terroir. On comprend mieux l'expression imagée de la "photographie d'un terroir" à un moment donné.
" Corriger le millésime, c'est un peu mentir. ", Michel Chapoutier
Finalement, le vigneron est un passeur : il n'est là que pour accompagner le principe de vinification et n'intervient qu'en cas de besoin. Dès lors, en fonction des millésimes,si on a une année chaude, il y aura moins d'acidité dans le vin et plus de puissance alcoolique et le vigneron devra l'assumer. A contrario, si on a une année froide, on aura un millésime plus frais avec moins d'alcool et le vigneron devra éviter de le corriger avec la chaptalisation.
Michel Chapoutier aime insister sur ce point : selon lui, c'est d'ailleurs pour cela qu'on met le millésime sur la bouteille : l'année n'est pas qu'une indication d'âge, mais bien une indication des caractéristiques climatologiques ! C'est le terroir qui parle, sans tricher.
" On ne fait pas un vin d'AOP pour le plaisir du client. ", Michel Chapoutier
En vin rouge comme en vin blanc, ces cuvées taillées pour la garde sont supérieures dans leur pureté et leur définition précise du travail parcellaire. Dès 2006, la Maison fait le choix de la cire pour protéger au mieux le précieux bouchon de ses bouteilles. En résulte une herméticité totale qui ralentit le processus d’évolution du vin à travers le temps.
Finalement, le but de ces Sélections Parcellaires est de montrer qu'en changeant de sol, on change aussi l'expression du vin. Avec pourtant le même cépage, la même viticulture, la même vinification et le même millésime (climat), seul le sol change.
Les cuvées Parcellaires de M. Chapoutier représentent beaucoup plus qu'un nom connu du vignoble de la Vallée du Rhône : leur signature n'est donc pas celle de la Maison, mais bien celle du terroir, du climat.
Les Sélections Parcellaires Chrysopée AOP Collioure donnent assurément de grands vins du Roussillon. Les rouges de Grenache Noir et de Mourvèdre ont un profil atypique à l'expression unique. Une véritable rareté. L’extraction se fait par des remontages la première semaine, puis les 4 semaines suivantes, elle se fait par infusion lente afin de construire la finesse du vin. Résultat : une fraîcheur remarquable et des tannins suaves loin de l'aspect corsé présent dans le reste du Roussillon. Les blancs issus de Grenache Gris et de Grenache Blancs, cultivés sur un sol de très anciens schistes datant du Primaire, appellent des notes iodées et une belle salinité. À certains égards, ils rappellent un Saint Péray. Une puissance maîtrisée et une fraîcheur impressionnante pour la région !
r.i. est un monstre de précision et d'expression. Un monument à lui seul ! La parcelle se situe sur la commune de Lesquerde, secteur le plus tardif alentour car exposé Nord en légère pente, sur un sol granitique, ferreux, à dominante caillouteuse sur le haut, et donc très peu fertile. Après 6 ans d'observation et de réflexions nécessaires à la compréhension du terroir, la Maison M. CHAPOUTIER démontre sa maîtrise du cépage rhodanien. Issu à 100% de Syrah, parmi les premières plantées du département et surtout les rares à être travaillées en taille gobelet avec échalas individuel, r.i est puissant sans jamais être excessif. Le journaliste Jeb Dunnuck l'a même qualifié de "l'une des meilleures Syrah de France ! " Délicat, dentelé, ce Côtes-du-Roussillon est né pour côtoyer les meilleures tables du monde entier. Vin de garde, vin de gastronomie, grand vin, il est tout simplement envoûtant.
Issu de vieilles vignes sélectionnées sur les plus belles parcelles du Roussillon, ce Bila-Haut v.i.t., est surprenant : ouvert, expressif et complexe à la fois. Le Grenache est cultivé sur un sol de gneiss, quant à la Syrah, elle provient d'un sol argilo-calcaire. Après vendanges manuelles, chacun des cépages est vinifié à part. Le vin issu du Grenache est élevé en cuve, tandis que le vin issu de la Syrah est élevé en demi-muids pour être finalement assemblés après 18 mois. Il n'y a aucune place laissée à l'approximation. La densité est incroyable, tant dans les arômes épicés et de garrigue qui dominent, que dans sa texture voluptueuse. Une concentration remarquable dès l'attaque en bouche, des tannins serrés, mais soyeux. Beaucoup de rondeur et une belle longueur sur une finale très aérienne. On prie pour que le repas ne se termine jamais... le moment de dégustation est absolument unique !
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dans la catégorie “Vins, bières et spiritueux”
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