Jean Claude Mas

JEAN-CLAUDE MAS, SON PARCOURS

Chef de zone export chez Motul, Jean-Claude Mas aurait pu continuer à vivre de son appétence pour les sports mécaniques. C’était sans compter l’atavisme familial. En 1992, ce fils de viticulteur intègre le groupe William Pitters de Bernard Magrez à Bordeaux. Il apprend la vinification avec l’œnologue italien Giorgio Grai et reprend en 2000 le vignoble de son père près de Pézenas (Hérault). Il le baptise Domaines Paul Mas. Parfaitement bilingue, il s’oriente vers l’export avec un sens aigu du marketing, dont témoigne sa cuvée à succès, Arrogant Frog, en 2005.
Rachat après rachat, mû par une exigence extrême, il règne aujourd’hui sur 940 hectares de vignes en propriété sur 17 domaines couvrant les grands terroirs du Languedoc et 1 500 hectares en partenariat avec des vignerons. Soit 21 appellations et 22 millions de bouteilles vendues dans plus de 80 pays. « La famille et l’art au sens large me sont chers. » Un œil sur son empire (200 salariés, 65 M€ de chiffre d’affaires), Jean-Claude Mas veille de l’autre sur Côté Mas, symbole d’un « luxe rural » décliné en restaurant, bar à vins, suites et boutique. Il s’est aussi inspiré du prénom de ses filles pour créer le Clos Astelia, un domaine qui confirme son virage vers le haut de gamme et la biodynamie.