L’histoire de la viticulture à Volnay remonte au 2e siècle av. J.-C. Les premières plantations de vignes sont réalisées à cette époque. En 92 apr. J.-C., l’empereur romain Domitien interdit la plantation de nouvelles vignes hors des frontières italiennes. Il énonce aussi l’ordre d’arracher partiellement les vignes en Bourgogne. Cet édit est annulé par Probus en 281, relançant la replantation du vignoble de Volnay. L’implantation du christianisme favorise ensuite le développement de la viticulture grâce à la création d’importants vignobles rattachés aux abbayes. En 1395, le vignoble de Bourgogne, notamment celui de Volnay, connaît un changement considérable. En effet, pour préserver la qualité des vins de Bourgogne, Philippe II le Hardi interdit la culture de Gamay, privilégiant le Pinot Noir. Au XVe siècle, la commercialisation des « vins de Beaune » en Europe permet de faire connaître la qualité des vins du Duché de Bourgogne, rattaché au Royaume de France en 1477. Au XVIIIe siècle, les premiers négociants-éleveurs achètent du « vin de Beaune » pour produire des « vins fins » destinés à une distribution européenne. Ce processus renforce la diffusion des « vins de Beaune », favorisant notamment la reconnaissance de la qualité et de la typicité des vins de Volnay. Comme dans le reste de la Bourgogne, le vignoble de Volnay subit l’invasion de l’oïdium, du mildiou et du phylloxéra vers à la fin du XIXe siècle. Le vignoble de Volnay renaît de ses cendres grâce à la reconstruction lancée par le Syndicat de défense des intérêts viticoles et agricoles. Sa reconnaissance par l’INAO est effective en 1937.