Dom Ruinart Blanc de Blancs 2010 est exclusivement produit à partir de Grands Crus de Chardonnays provenant à 90 % de la Côte des Blancs (Avize, Cramant, Mesnil-sur-Oger et Chouilly) et à 10 % de la Montagne de Reims (Sillery).
En 2010, rien ou presque ne laissait présager une grande année avec une nature fragilisée par les aléas météorologiques. Et pourtant, sous l'action de Mère Nature est né un champagne à la complexité́ aromatique inattendue qu'une équipe de passionnés a su amener à la perfection. Après un hiver particulièrement froid, l’année 2010 est marquée par un début d’été sec et un mois d’août pluvieux avec des vendanges débutant le 15 août. Pourtant, les Chardonnays du millésime surprendront dès les premières dégustations de vins de base, grâce à leur richesse et leur équilibre. Ces caractéristiques seront mises en valeur par le savoir-faire de l’équipe œnologique de Ruinart lors de l’assemblage et par des choix déterminants et révolutionnaires au sein de la Maison.
Les précédents Chefs de caves ont cherché́ à améliorer le vieillissement du vin pour lui donner davantage d’amplitude et de complexité. C’est ainsi qu’ont débuté les premiers essais du tirage-liège dans les années 90, pour la cuvée Dom Ruinart. Une intuition devenue une conviction au fil des années et des dégustations permettant d’enrichir la complexité aromatique de ce Blanc de Blancs, tout en préservant sa fraicheur et une tension dynamique. Les équipes œnologiques de la Maison Ruinart qui ont donc décidé de réintroduire le tirage-liège pour la cuvée de prestige de la Maison, avec le millésime 2010. Pour donner plus de profondeur à cette cuvée, le chef de cave Frédéric Panaïotis et son équipe ont donc préféré le remplacement des capsules métalliques par ce matériau noble qui permet de conserver la fraîcheur aromatique du champagne tout au long de son vieillissement. Ce choix implique aussi le retour d’un geste centenaire, à savoir le dégorgement manuel. Il aura ainsi fallu une dizaine d’années à la cuvée pour atteindre son plein potentiel : 10 ans d’un repos très surveillé dans les profondeurs des blanches crayères de la Maison à Reims.