LA LOGIQUE D'UNE SÉLECTION PARCELLAIRE
La photographie d'un terroir
Pour Michel Chapoutier, le vin est d'abord une réflexion sur le terroir. Son but est de donner un vin qui soit la "photographie" la plus fidèle d'un terroir. Le sol prend part à la signature organoleptique du vin. La microbiologie du granit donnera par exemple, un goût différent que sur un sol sédimentaire. Une philosophie qui ne doit pas entraver la logique de l'appellation, car Michel Chapoutier en est fervent défenseur.
❝ Le terroir est la conjonction de la terre, du climat et de l'humain. ❞
Michel Chapoutier
La prépondérance de la viticulture
Michel Chapoutier est convaincu que le potentiel de qualité d'un vin ne se fait que dans la vigne, jamais dans le chai. En cave, on peut transformer un potentiel, mais on ne peut pas créer la qualité d'un vin. La viticulture occupe donc une place prépondérante dans l'élaboration d'un vin. Pour Michel Chapoutier, c'est là que tout se joue.
❝ La qualité d'un vin doit être d'abord agronomique, c'est le viticulteur qui crée le potentiel. Le vinificateur le transforme. ❞
Michel Chapoutier
Des parcelles de vieilles vignes
Certaines de ces vignes ont plus de 90 ans. Ces parcelles n'offrent qu'un petit rendement et font toute la rareté des Sélections Parcellaires. La Maison vise toujours un haut niveau de qualité.
Une viticulture en biodynamie
Une culture raisonnée, c'est la condition sine qua non pour atteindre la pureté du terroir. Ces parcelles de vieilles vignes cultivées en biodynamie expriment donc, sans aucune entrave, ce terroir du Roussillon d'une richesse extraordinaire.
Qui se veut le contraire de l'assemblage
Pour Michel, le fruit n'est qu'un passeur de terroir. La logique des Sélections Parcellaires étant centrée sur le terroir, la vinification en mono-cépage est donc privilégiée.